Balade du 23 juillet 2017 : le Mont Aigoual

Entre deux journées où la pluie menaçait, la météo nous a fait le plaisir de nous réserver une journée de grand beau temps pour ce dimanche 23, à peine tempéré par un ciel voilé au sommet de l’Aigoual.

Nous étions finalement neuf amis et sept motos au départ de cette balade menée d’un bon train à travers les Cévennes et les Causses. Les paysages remarquables abondent dans notre région et cette sortie nous a fait passer des pentes aimables des basses Cévennes, par Saint-Paul-le-Coste en particulier, où chaque virage de la D160 fait découvrir de nouveaux hameaux perchés, souvent rénovés avec soin, aux pentes arides du Mont Aigoual en se flissant le loin du Causse Méjean.

Philippe chevauchait sa nouvelle Kawasaki 1000 Versys et pour fêter l’évènement, il apportait une montagne de croissants pour le traditionnel petit café avant le départ (et ce n’était pas fini…). Petit arrêt au Col d’Urglas où Marie voulait absolument nourrir trois chevaux paisibles avec les croissants restants. Un cycliste de passage s’est sympathiquement proposé pour prendre la photo qui illustre l’article. Un œil averti verra que nous nous étions en fait arrêtés au beau milieu d’un carrefour, une fourgonnette attendant avec beaucoup de patience que la photo soit prise. Ce qui ne peut être vu, c’est que notre ami de rencontre a eu le doigt un peu lourd sur le bouton de déclenchement du smartphone et ce n’est pas moins de 90 photos de notre groupe qui immortalisent ce moment…

Passé Saint-Jean-du Gard, nous étions prêts à attaquer la “Corniche des Cévennes” par le col de Saint-Pierre (et sa course de côte dont les traces se lisent sur la route avant chaque virage), qui fait office de frontière entre le Gard et la Lozère. Ensuite, à droite la Vallée Française (en Lozère), à gauche la Vallée Borgne (dans le Gard). Un peu de culture, le mot borgne, déformation du patois bornho ou bornha désignerait une rivière ou une source. A droite et à gauche de superbes échappées sur les Cévennes et les grands Causses. Cependant, le temps se couvre un peu et avec l’altitude la température baisse franchement. Certains commencent à regretter leur blouson d’été bien ventilé et d’autres à apprécier leur cuir ! Nous verrons plus tard que cette sensation sera bien inversée plus tard dans l’après-midi…

Un petit café servi par une vieille dame agile au Pompidou est le bienvenu avant de repartir sur la D9 que nous quitterons pour la D49, toute petite route étroite et sinueuse, afin d’atteindre Vébron. Ensuite nous attaquons la montée vers l’Aigoual, non sans remarquer un vol imposant de vautours tournant sans fin sous les falaises abruptes d’un causse aux alentours de Fraissinet-de-Fourques.

Le sommet de l’Aigoual se signale d’abord par d’imposantes antennes de télécommunications avant d’apercevoir la station météorologique en forme de château-fort (si, si) qui marque le point le plus haut du Mont Aigoual (1561 m à la table d’orientation) qui, en fait, est constitué d’un plateau à la végétation rase de quelques kilomètres carrés.

Nous redescendons vers Rousses, village où notre restauration est prévue, où nous arrivons par les gorges du Tarnon avant de longer le Canyon du Tapoul, célèbre lieu de canyoning. Une grande table nous attend au restaurant “La Ruche” où nous passons un agréable moment après le pot offert par Philippe pour arroser dignement la Kawa. Un peu long peut être (le repas, pas le pot) car nous repartirons vers 15h30 par la Vallée Borgne. Le record de pause est battu, je pense ! A noter que la viande de boeuf se faisant rare, la brochette d’onglet fut complétée par du canard, ensemble bizarre mais, ma foi, fort bon…

Le soleil et la chaleur revenus, arrêt à Lasalle pour nous rafraîchir le gosier sur une belle terrasse ombragée. Ensuite, du classique, redescente sur Saint-Hyppolyte-du-Fort et remontée par Alès. Le retour sur Saint-Paul-le-Jeune fût très agréable. Et, finalement, l’arrivée au Bar-des-Sports, un peu tardive au regard de nos habitudes, nous a donné l’envie de prolonger encore un peu cette belle journée.

Si vous vouliez refaire ce trajet vous pouvez le télécharger, comme pour les autres sorties, en format Garmin ou en format Tomtom ou bien en format Google Earth.

La balade vous a plu, vous avez un mot ou des précisions à ajouter ? Vous regrettez de ne pas être venu à la sortie ? C’est en dessous, par un commentaire, que cela se passe !

 

 

1 réponse à "Balade du 23 juillet 2017 : le Mont Aigoual"

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    JPM
    1 août 2017 (11 h 47 min)

    Et bien, on voit bien que c’est les vacances !
    Et les détails minutieux de cette balade mémorable passent bien inaperçus…
    Un écart de température de 20 à 25 degrés au gré de la journée n’a pas entamé la bonne humeur de notre de groupe de motards bienheureux !
    Nous avons joué les touristes pour le plus grand plaisir de tous…
    Amitiés et bon vent à roues ou à voiles…