Balade du 12 novembre 2017 : La Camargue

Voilà bien longtemps que nous ne nous étions pas aventurés aussi loin vers le Sud ! Il est vrai que la fraîcheur matinale qui nous attendait en ce matin du 12 novembre incitait plutôt à rejoindre les bords de la Méditerranée qu’à grimper dans les hauteurs lozériennes… Toutefois, bien que loin des espaces du Gévaudan où rôdent des bêtes apeurant les bergers et leurs troupeaux, nous rencontrerons quand même le loup… !

Finalement, c’est une belle troupe qui s’élance du Bar des Sports à l’heure dite, forte de 10 motos et de Marie et JP, Claude, auteur de la préparation de ce beau trajet, Denis, André, Philippe, Christian, pour sa deuxième sortie, Gérard et Béatrice ainsi que Michel, nouveau venu avec une Honda qui a suscité beaucoup d’interrogations. Nous y reviendrons…

Arrivés du coté de Sommières, la recherche d’un endroit où se désaltérer (ou se réchauffer, c’est selon) se révèle plus compliquée que prévu malgré deux passages au ralenti dans la vieille ville et c’est grâce à Gérard qui connaît le Gard comme sa poche, que nous trouverons quelques kilomètres plus loin, à Boisseron, le réconfort attendu. Revenons à Gérard, qui, nous emmenant à train modéré vers le bistrot, a connu une belle frayeur sur un rond-point de Sommières, où je le suivais, et où j’ai bien cru qu’il faudrait le ramasser à terre en raison des glissades de son fougueux destrier…  Du gasoil, peut être car nous ne nous sommes pas mis d’accord sur l’origine de ce manque de grip !

Il est temps maintenant de revenir à Michel et à sa Pan European. Depuis le départ, une belle fumée grise bleutée s’échappait de sa machine, “intoxiquant” Denis puis Philippe qui fermaient à tour de rôle le convoi… A la pause de la mi-matinée, un manque d’huile flagrant nécessitait de rechercher urgemment un complément. Un Intermarché ouvert en cette belle matinée de mi-novembre fit l’affaire. Michel, très embêté de perturber le roulage du groupe, expliquait que sa moto n’avait pas roulé depuis un bon moment mais il ne comprenait pas pour autant les causes de cette avarie subite. Ce n’est qu’après son retour, sans autre incident, qu’il s’aperçut que des rats avaient nichés dans le cadre de la moto et avaient commencé à ronger durites et câbles…

Bref, étant partis aux aurores, nous arrivâmes à l’heure convenue à Aigues-Mortes, non sans avoir aperçu les célèbres flamands roses. La pause déjeuner au soleil de midi sur la place Saint-Louis nous requinqua et c’est là que nous fîmes connaissance avec le loup dont il fût question un peu plus haut. Service presque impeccable, sauf pour André dont la seiche avait été visiblement oubliée par le personnel…

Après le café, deux autochtones Jean-François et Nicole, connus de plusieurs d’entre nous, nous firent le plaisir de venir nous faire la bise avant notre départ. C’était bien sympa !

En repartant, petit détour par les Saintes-Maries-de-la-Mer pour voir la mer de plus près. C’était également l’occasion de prendre le Bac du Sauvage. C’est un bac à câble qui relie les deux rives du Petit-Rhône. Un peu d’attente certes mais très pittoresque !

Il était temps de prendre le chemin du retour marqué par de bonnes rafales de mistral. Le passage à Uzès fût l’occasion de se réchauffer un peu alors que le crépuscule s’installait sur la cité ducale. Et c’est dans la lumière de nos phares que s’annonça la pancarte de Saint-Paul-le-Jeune

Le trajet de ce dimanche peut être téléchargé, comme pour les autres sorties, en format Garmin ou en format Tomtom ou bien en format Google Earth.

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