Balade du 31 mars 2019 : Saint-Jean-du-Bruel

Bonjour les amis du 901 !

Le printemps est là mais la fraicheur était encore de saison le matin de notre départ vers Saint-Jean-du-Bruel ! Notre cortège (10 motos dont la moitié de BMW…) s’est mis en route dès 8h30 pour ceux qui étaient passés à l’heure d’été pendant la nuit et à 7h30 pour les autres. Le ciel était clair mais le thermomètre flirtait avec le zéro degré et je regrettais vivement d’avoir démonté mes manchons la veille au soir dans un élan d’optimisme justifié par le grand beau temps qui régnait depuis plusieurs semaines.

Le plaisir de se retrouver était bien au rendez-vous et c’est tranquillement que nous rejoignons Ganges, dans l’Hérault, à la limite du Gard, où nous avons fait étape dans le sympathique bar où nous avons nos habitudes quand notre parcours traverse cette tranquille cité. Il faut dire que dès notre arrivée, avec l’assentiment du patron, nous réagençons les tables afin de regrouper notre petite collectivité sur une seule et même tablée ! Pendant que les chocolats et cafés se préparaient, Ghislaine a sorti de son sac des merveilles de petits gâteaux, financiers et autres, si frais qu’ils paraissaient préparés dans la nuit. Un régal pour nous, déjà affamés par une petite heure et demie de route.

Ensuite, direction les Gorges de la Vis, encore partiellement dans l’ombre à cette heure de la matinée. Cela ne nous a pas empêché de voir des truites frétiller lors de notre passage. Il faut vous dire que les pauvres fario et arc-en-ciel attendaient leur sort dans les bassins de la pisciculture de Gorniès…  La D25 est superbe et bien vite nous avons pris de l’altitude en grimpant vers le Causse du Larzac et Saint-Maurice-de-Navacelles. Les plus attentifs, ou les moins perturbés par les nombreuses épingles de la montée, auront vu les tapis de jonquilles qui commençaient à fleurir en cette toute fin du mois de mars. Après quelques lacets sur le Causse du Larzac, nous sommes arrivés au Belvédère de la Baume-Auriol.

L’endroit est magique et si les photos sont spectaculaires, elles peinent cependant à traduire l’ambiance très particulière de cette curiosité géologique. Le Cirque fait aussi l’objet avec les Gorges de la Vis d’une zone de protection spéciale pour les oiseaux. L’aigle royal dont un couple niche dans les falaises surplombant le cirque, le circaète Jean-le-Blanc, le faucon pèlerin, le grand-duc d’Europe, le busard Saint-Martin, le busard cendré, le vautour fauve, le vautour moine, le crave à bec rouge, l’œdicnème criard, le bruant ortolan, l’alouette lulu, la fauvette pitchou, le pipit rousseline, la pie-grièche écorcheur, le martin pêcheur, l’engoulevent d’Europe et le pic noir fréquentent ces lieux même si nous n’en avons rien vu…

Il était temps de remonter sur le Causse de Blandas et de se diriger vers Vissec, puis Alzon (sans se tromper de carrefour aurait été mieux…), Sauclières en profitant de ces étonnants paysages du causse. A Saint-Jean-du-Bruel, nous étions attendus au restaurant l’Oustal. Une magnifique table était dressée pour les douze apôtres, euh non, pour les douze motards : Christian, Marie, Jean-Pierre, Stéphane, Ghislaine, André, Philippe, Gérard, Bruno, Jean, Denis et son fiston Arthur. Les menus ont comblé les attentes. Service aimable et rapide, les plats (omble chevalier, foie gras, baba au rhum, etc) ont fait l’unanimité. Nous reviendrons vers cette excellente adresse, ouverte toute l’année, d’autant que la région le mérite !

Maintenant le Mont Aigoual nous attendait. Enfin, pas tous car le pneu arrière de la moto de Stéphane était victime d’une usure très, très prématurée et la sagesse lui commandait de rentrer le plus tranquillement possible par le chemin le plus direct. C’est ainsi que Stéphane et Ghislaine, accompagnés de Marie et Jean-Pierre, reprenaient la direction de l’Ardèche en espérant échapper aux conséquences pénibles d’une crevaison sur la route. Quand à nous, direction les Gorges de la Dourbies que nous surplombions par la D151A avant de remonter via l’Espérou vers l’Aigoual. Arrivés à l’Observatoire météo, aucun amateur pour aller prendre une photo au sommet de la tourelle qui domine le bâtiment ! Il faut dire que le thermomètre était retombé à 8° et que le vent n’incitait pas à se découvrir, ni enlever les casques.

La descente par le Col du Perjuret nous ramenait une bonne chaleur. Passé Vébron, l’arrivée sur Florac nous permettait de faire le plein des réservoirs des motos dont l’autonomie ne permettait pas d’effectuer les 320 km de la balade. La pause de l’après-midi s’effectuait à Pont-de-Montvert, halte classique de nos sorties en Lozère. Le Tarn qui coule paisiblement sous le vieux pont n’était pas à sec, loin de là, contrairement à la Vidourle que nous avions croisée plus tôt dans la matinée. Pour la petite histoire, le débit de la Vidourle peut facilement atteindre 1 500 m3/s à Sommières, soit le débit de la Seine en crue… En dépit de la chaleur agréable qui régnait sur la terrasse de notre bistrot, il ne s’agissait pas de trop musarder car une bonne heure et demie de route nous attendait encore avant de rejoindre par Bessèges notre point d’arrivée, Saint-Paul-le-Jeune, que nous avons atteint vers 18h30 pour la dispersion générale !

De belles photos ont été prise tout au long de notre sortie par Marie, Ghislaine mais aussi Christian. Comme d’habitude l’itinéraire peut être téléchargé pour les GPS en format Garmin ou en format Tomtom et les commentaires sont les bienvenus !

Notez bien que la prochaine balade aura lieu l’après-midi du dimanche 21 avril.

Bonne semaine à tous !

Jean

4 Réponses à "Balade du 31 mars 2019 : Saint-Jean-du-Bruel"

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    Philippe
    5 avril 2019 (6 h 35 min)

    Merci Jean encore de nous avoir concocté cette super balade

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    Jean
    5 avril 2019 (8 h 47 min)

    Mon compte rendu était loin d’être complet… J’ai oublié de parler des excellents croissants que Philippe avait apportés de bon heure !

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    Ghis&Stèph
    5 avril 2019 (12 h 09 min)

    Merci Jean pour ce merveilleux compte-rendu qui nous fait revivre une deuxième fois cette superbe rando ! En surveillant de près la pression au tableau de bord, nous avons réussi à rentrer aux Vans sans l’aide d’une dépanneuse ! (Sûrement très difficile à trouver un dimanche !) J’ai commandé de nouveaux pneus Michelin Pilot Road 4 GT (comme “Grosse Teutonne” !), le Road 5 n’étant pas du tout adapté au poids d’une Kross Routière, ach so ! La version GT devrait sortir en 2020. Nous serons bientôt prêts pour de nouvelles aventures, à moins que nos “Chicoufs” ne nous en empêchent ! (Vacances de Pâques ) À bientôt. Gaaaaaz ! (l’abus est dangereux, à consommer avec modération !)

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    jean pierre
    9 avril 2019 (18 h 13 min)

    Une bien belle balade, à faire et à refaire… Merci pour les petites douceurs matinales !
    Amitiés à tous de ns 2
    JpM