Balade du 16 septembre 2018 : le Mont Aigoual

Bonjour les amis du 901 !

Pari gagné ! Le pari portait sur la météo, souvent incertaine à cette période de l’année et le Mont Aigoual n’est pas réputé par la douceur de son climat… Bien qu’assez peu ensoleillée et un peu fraîche par moment, la balade s’est en effet déroulée par un temps agréable et sec !

C’est à six motos que nous avons quitté le Bar des Sport de bonne heure le matin du 16 septembre. A cinq têtes bien connues (je devrai dire à cinq casques), André, Bruno, Christian, Franck et moi, s’ajoutait celle de Laure qui souhaitait découvrir le club. D’autre amis, habitués de nos sorties, avaient préféré aller travailler ce dimanche ou bien, plus aventureux, rejoindre la Grèce pour une grande randonnée de deux semaines.

Nous démarrâmes par la  D904 jusqu’à Alès, à vrai dire sans grand intérêt,  avant d’attaquer la magnifique route de Saint-Paul-la-Coste et ses échappées sur de superbes mas cévenols, souvent parfaitement restaurés. Arrêt classique de précaution au Col d’Uglas, classique car nous sommes passés ici plusieurs fois avec le 901.

Je me souviens que Marie avait photographié les chevaux qui paissaient paisiblement à ce même endroit, l’année dernière en juillet lors de la  précédente virée vers le mont Aigoual. Mais, trêve de nostalgie, Saint-Jean-du-Gard nous attendait, rapidement suivi par le Col de Saint-Pierre, célèbre spéciale de rallye qui pouvait inciter à tourner avec vigueur la poignée d’accélérateur… Au col nous rejoignons la D9, plus connue sous l’appellation “Corniche des Cévennes”, cheminant sur la crête entre Gard et Lozère, entre la Vallée Borgne à bâbord et la Vallée Française à tribord. En ce mois de septembre, les motards étaient de sortie, et le profil de la route incitait certains groupes à adopter une allure qui aurait été plus adaptée au Pôle mécanique d’Alès… Un chien de chasse, essoufflé, semblait égaré au bord de cette route fort passante. Il avait quand même échappé aux meutes de GS et de motos sportives qui se succédaient !

Il était temps de faire une nouvelle pause au Pompidou. Une grand-mère à l’age canonique nous servit café, chocolat chaud (la température de l’air n’était pas excessive). Toutefois, il n’y avait pas de thé vert à la menthe. Ni de thé à la menthe, pas plus que de thé vert. L’intéressé·e se reconnaitra !

L’atmosphère était paisible bien que le spectre du manque d’essence planait sur une des motos du groupe. Je ne dirai pas de qui il s’agissait puisque j’ai promis à Christian de ne pas le citer dans l’article. Bref, en route vers le Mont Aigoual qui, désormais, n’était plus qu’à quelques dizaines de kilomètres… La toute petite route qui nous mène vers Vebron est très étroite mais pittoresque ! Nous longeons le Causse Méjean mais, à cette heure, point de vautour fauve, ou moine ou percnoptère en vue. Un peu plus tard, Frank, de son œil d’aigle, en repèrera lors de la descente le long du canyon du Tapoul.

Auparavant, nous aurons fait une belle pause bien fraîche à L’Aigoual (14 °) et plus exactement à l’Observatoire météo installé depuis 1894 dans cet endroit très rude. Wikipédia nous apprend qu’au sommet de l’Aigoual, les conditions météorologiques sont souvent extrêmes, l’air océanique et l’air méditerranéen étant sans cesse en confrontation. Ceci vaut, entre autres, au mont Aigoual d’être un des endroits les plus arrosés de France avec un peu plus de deux mètres de pluie par an en moyenne et une moyenne de 240 jours de brouillard par an. Le sommet est, en général, enneigé de la mi-novembre à avril ; les névés peuvent persister sur la face Nord jusqu’en juin…

Il était désormais temps de se restaurer et de quitter les hautes altitudes du Massif central. La redescente vers Rousses est sans histoire même s’il était assez surprenant de croiser cheminant le long de la route un groupe d’une dizaine de personnes en combinaison de plongée, équipées de sangles et mousquetons divers… Puis nous nous rappelons que le Tapoul est un des hauts lieux du canyoning !

Le Restaurant La Ruche, fréquenté à plusieurs reprises par le 901, est un endroit très agréable pour se restaurer le midi. Menus sympas et peu chers (20 €  avec entrée, plat, dessert, café et boisson) et l’ambiance est agréable et décontractée. La patronne Christine se souvient bien de notre dernier passage avec Philippe et Gérard…

Direction maintenant le Pont-de-Montvert avec un arrêt à Florac pour faire le plein des réservoirs. Au Pont-de-Montvert, un coup d’œil sur Whatsapp nous apprend que Stéphane et Ghislaine sont en balade au Bleymard et se demandent si nous passerions par là. Justement, tel était notre projet et une fois désaltérés nous voila sur la route du Col de Finiels. Au sommet, un troupeau de vaches Aubrac nous attendait pour la photo de groupe mais je dois avouer que sortir la Tuono et ses Supercorsa du petit chemin herbeux n’allait pas de soi…

Un petit message pour informer Stéphane que nous serions au Bleymard dans un petit quart d’heure et nous voilà remontés en selle. A la hauteur de la station du Mont-Lozère, un attroupement nous attend ainsi qu’un gendarme qui nous informe que la route est fermée à la circulation en raison de l’arrivée d’une course cycliste. Renseignements pris, il s’agissait d’une étape du Tour Cycliste Féminin International de l’Ardèche (TCFIA) avec un peu plus de 130 coureuses professionnelles de diverses nationalités. Curieusement, cette étape du Tour international de l’Ardèche se déroulait entièrement en … Lozère. Bref, nous avons craint d’avoir à faire demi-tour.

Mais le gendarme était bon enfant et nous laissa passer en nous recommandant de bien serrer notre droite lors de la descente. Arrivés au Bleymard, point de cyclistes encore mais Stéphane, bien présent avec Ghislaine, et en grande conversation avec d’ex-collègues tout en bleu. Partis le matin à six, nous repartîmes à huit  par la sympathique route de Villefort puis le Col du Mas de l’Ayre et ses gravillons de saison et les Vans, où Bruno nous quitta, avant de retrouver Saint-Paul-le-Jeune après une excellente journée !

Le trajet peut être téléchargé, comme pour les autres sorties, en format Garmin ou en format Tomtom.

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Bonne journée à tous et à bientôt (la prochaine sortie aura lieu le dimanche 7 octobre à 13h30).

Nota bene : Sur proposition des participants à la sortie, le bureau a décidé, à l’unanimité de ses membres présents, d’accepter Laure comme nouveau membre du 901 Moto Club !

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