Balade du 18 novembre 2018 : La Couvertoirade

Bonjour les amis,

Quoi de mieux qu’une belle balade en moto avec des amis quand la température avoisine le degré zéro ? Par exemple, une bonne flambée dans la cheminée !

Et bien non, au 901 Moto Club, si nous nous n’aimons pas beaucoup la pluie, le froid ne nous fait pas peur ! Profitant d’une belle éclaircie météo pour la journée, nous voilà douze (comme les douze coups de minuit, les douze chevaliers de la Table Ronde, les douze mois de l’année, les douze signes du Zodiaque, les douze apôtres, etc.), douze donc, prêts à affronter les rigueurs d’un trajet presque hivernal. A vrai dire, certains d’entre-nous, ayant cru perdre leurs doigts dans la matinée, pensent sérieusement à s’équiper de gants chauffants pour la suite de la saison…

Douze motards et motarde, mais neufs motos , car trois passagères et passager nous accompagnaient pour cette dernière balade d’une journée de l’année, peut-être alléchés par la perspective d’un bon repas à la Couvertoirade, objectif de notre sortie dominicale. C’est ainsi que Philippe, Claude et Jean, Marie, Jean-Pierre, Ghislaine et Stéphane, Édith et Christian, Franck, Denis et Gérard, Bruno s’étant fait porter pâle, prirent la route d’Alès par un beau soleil matinal. Le brouillard se dissipa bien vite pour révéler à la sortie d’Alès un barrage de gilets jaunes au rond-point donnant accès à la voie rapide vers Nîmes. Un peu d’inquiétude, vite dissipée, notre cortège n’étant pas arrêté au contraire des voitures qui patientaient là.

La pause café (ou chocolat chaud) de Ganges fut la bienvenue au Bar-Brasserie de la Poste, endroit sympathique où nous avons toujours été très bien accueillis par le patron lors de nos passages. Alors nous y revenons ! Cette fois-ci, l’arrêt fut grandement amélioré par les superbes bugnes au goût très addictif qu’Édith avait sorties de son sac. Quel régal !

A tout hasard, et peut être pour susciter des vocations, voici une des nombreuses recettes que l’on peut trouver sur le net :

Bon, nous étions partis pour rouler en moto… Le moment était donc venu de prendre la route des Gorges de la Vis et son atmosphère très romantique, légère brume et cascades nombreuses, avant de remonter sur Saint-Maurice-Navacelles. Nous aurions pu alors profiter de la vue sur le Cirque de Navacelles qui justifierait à lui seul une belle sortie (que nous avons d’ailleurs faite à deux reprises…). Mais non, un ou deux demi-tours plus loin (causés par une perte de confiance injustifiée dans mon GPS), nous filons directement sur le Causse du Larzac en direction du Caylar puis de la Couvertoirade, haut lieu des Templiers et leurs villages fortifiés (cinq sur le seul Larzac). Le Caylar devait permettre un arrêt pour remplir nos réservoirs mais la station-service était bloquée par des manifestants. Nous avons donc attendu d’arriver au Vigan dans l’après-midi pour refaire le plein.

A l’horizon, vers le sud, de vilains nuages très noirs causés par une entrée d’air maritime laissait craindre qu’au froid et au vent du plateau allait s’ajouter une bonne pluie d’automne ! Il n’en fut rien, notre route nous conduisant désormais plus au nord et à l’ouest. La cité médiévale de La Couvertoirade nous attendait avec ses fortifications et ses maisons blotties autour de son château. Le parking réservé aux motos était certes un peu loin de l’entrée du village mais un peu de marche ne pouvait pas nous faire de mal ! Arrivés un peu avant l’heure prévue, un petit tour dans le village, en cette saison vide des habituels touristes, nous réchauffa et nous mis en appétit. Un bon repas nous fut servi, à prix très raisonnable. Ambiance bon enfant dans ce restaurant “Au 20” qui avait le bon goût d’être ouvert hors saison touristique et qui, pour cela, mérite d’être encouragé !

A l’aller, nous avions essayé d’emprunter les vallées pour éviter les températures trop froides, au retour direction les plateaux !  Le Vigan, puis Colognac, Lasalle nous voyaient passer par de petites routes quelquefois abondamment recouvertes de feuilles mortes, voire de gravillons – le tout fort glissant- avant de redescendre sur Anduze et traverser Alès par l’est.

Les célèbres “esses” de Saint-Brès nous permettaient une dernière petite accélération avant de s’arrêter devant le Bar des Sports de Saint-Paul-le-Jeune. à la nuit tombante.  A la mine ravie des participants, il n’était pas difficile d’affirmer que la sortie avait été un succès !

Comme d’habitude, l’itinéraire est téléchargeable en format Garmin ou en format Tomtom

Les photos sortent des téléphones de Claude, de Marie et de Ghislaine. Il a fallu faire un sacré tri tellement elles étaient nombreuses !

Au revoir et à bientôt (la prochaine sortie aura lieu le 9 décembre).

Jean