Balade du 17 février 2019 : Roussillon et ses ocres
Bonjour les amis,
Le soleil, le gel et les courageux étaient au rendez-vous en ce début de matinée du 17 février ! Mais le temps de prendre un café chez Eric au Bar des Sports de Saint-Paul-le-Jeune le ciel était subitement devenu uniformément gris. Pas grave, le grand beau temps était annoncé du coté du Vaucluse où nous nous rendions, réédition d’une précédente sortie que nous avions faite en novembre 2015. Évidemment, la température quelque peu fraîche, oscillant autour du zéro degré sur les premières dizaines de kilomètres de notre parcours, tendait à insensibiliser et engourdir les doigts les moins bien protégés, les autres profitaient de leurs manchons, gants et poignées chauffants… Pendant ce temps là, ma visière se couvrait en partie d’un givre pas très agréable !
La route vers Barjac puis la vallée de la Cèze étaient parcourues à allure prudente pour limiter le risque dû à un éventuel verglas finalement absent de notre périple. La température commençait à remonter doucement en approchant de Bagnols-sur-Cèze et notre petite colonne du 8 motos (André, Denis, Jean-Pierre, Jean, Franck, Marie, Philippe, Stéphane et Ghislaine) commençait à espérer le soleil à l’approche d’Avignon. Et bien non, car le brouillard, lui, était au rendez-vous. La traversée de la “Cité des Papes” nous parût bien longue d’autant qu’une erreur de navigation à l’entrée de la ville nous a permis d’apprécier plus longuement que prévu les magnifiques remparts de la cité. Bref, nous avions hâte de quitter cette partie du Vaucluse avec ses lignes droites, ses ronds-points (et ses radars) pour rejoindre le Luberon, ses vallons, ses routes virevoltantes…
Le soleil commençait à s’imposer quand nous sommes arrivés à Fontaine-de-Vaucluse et le site magnifique de sa résurgence qui donne naissance à la Sorgue. Le siphon lui-même est profond de plus de 300 mètres ! Après la balade à pied le long de la Sorgue, nous sommes repartis par la “route touristique de Gordes” en empruntant sans le savoir une partie du tracé de la dernière étape du Tour de Provence, juste à temps pour ne pas être arrêtés pour laisser passer les coureurs (étape gagnée par John Degenkolb, Tony Galopin troisième au général). Cette départementale D100A est magnifique et se déroule à travers un paysage provençal qui culmine avec l’arrivée à Gordes et son paysage saisissant à flanc de colline.
La pause du midi était prévue “Chez Nino” , restaurant à qui nous allons faire un peu de publicité. Une majorité de restaurants étant fermés ou n’acceptant pas les groupe, nous nous étions rabattus sur cet endroit doté de terrasses et d’une très belle vue. Ça tombait bien puisqu’il nous fallu attendre une heure avant d’être servis de plats pourtant très basiques et préparés à l’avance (quiches, pizza, etc), voire servi froids (n’est-ce pas Marie)… Le ballet des deux pauvres serveuses ne sachant pas à qui délivrer les plats qu’elles avaient en main valait son pesant de cacahuètes ! Bref, à éviter !
Le retour nous emmena par Murs et la splendide D4 vers Venasque où nous rejoignîmes la plaine, Carpentras, Orange et leurs lignes droites. Il ne faudrait pas que je passe sur la pause de Carpentras où nous avons fait le plein d’essence mais pas seulement. Ayant quitté Roussillon sans prendre de dessert, ni de café pour les raisons évoquées un peu plus haut, nous étions impatients de faire une pause dans un endroit sympathique. D’autant plus impatients que Ghislaine nous avait préparé deux excellents gâteaux sortis des grands coffres de la 1200 RT de Stéphane. Un régal !
D’Orange, nous avons rejoint pour la deuxième fois de la journée Bagnols-sur-Cèze avant de bifurquer vers Lussan et Saint-Ambroix et d’arriver à 18 heures, avant la nuit à Saint-Paul-le-Jeune.
Pour ceux qui voudraient refaire la balade, l’itinéraire peut être téléchargé en format Garmin ou en format Tomtom.
Bonne journée à tous
Jean
Mari On
20 février 2019 (13 h 03 min)
Belle brochettes de motards !